PM Kishida Announces Japan Will Acquire 400 Tomahawk Missiles From US

Le Premier ministre Kishida annonce que le Japon va acquérir 400 missiles Tomahawk aux États-Unis

Le Premier ministre japonais Kishida Fumio a annoncé son intention de commander en gros 400 missiles de croisière Tomahawk aux États-Unis au cours de l’exercice 2023, à compter d’avril, dans le cadre du plan de son gouvernement visant à renforcer la capacité de contre-attaque des Forces d’autodéfense japonaises (JSDF) .

L’annonce a été une surprise pour beaucoup car le ministère de la Défense (MoD) à Tokyo ne divulgue généralement pas officiellement le nombre de missiles détenus ou acquis par la JSDF.

« Le nombre de missiles et les prix unitaires détenus par les FDS n’ont pas été publiés afin de ne pas révéler la durabilité de la guerre des FDS », a déclaré Kishida lors d’une session du comité du budget de la Chambre des représentants à Tokyo le 27 février.

« Mais nous avons décidé de l’annoncer cette fois parce que le public est très intéressé par les Tomahawk (missiles), et les États-Unis annonceront également la quantité maximale de missiles (Tomahawk) à vendre au Japon dans le cadre du processus (explicatif) pour le Congrès américain », a expliqué Kishida.

Le ministre de la Défense, Hamada Yasukazu, a déclaré lors d’une conférence de presse régulière le 14 février que le ministère de la Défense conclura un contrat-cadre avec Raytheon Technologies Corp pour acquérir des Tomahawks dans le cadre du programme de ventes militaires à l’étranger du gouvernement américain au cours du prochain exercice.

Le ministère de la Défense a obtenu 211,3 milliards de yens (1,55 milliard de dollars) pour acheter des missiles de croisière Tomahawk à longue portée fabriqués aux États-Unis. Le ministère de la Défense a déclaré qu’il déploierait les Tomahawks au cours de l’exercice 2026-27. Tokyo devrait acquérir le dernier modèle Tomahawk Block V à équiper sur les destroyers équipés d’Aegis de la Force maritime d’autodéfense japonaise (JMSDF).

Selon Janes Weapons: Naval, le Tomahawk a une portée comprise entre 550 et 2 500 kilomètres, selon la variante. Cela donne au Japon la possibilité de frapper des adversaires dans la région. Les versions les plus récentes du missile – désignées Bloc IV – sont intégrées à une liaison de données pour permettre la commutation de cibles en vol et sont capables de flâner pendant une «durée prolongée», selon Janes.

La variante Block V fournit également le point d’entrée pour deux sous-variantes supplémentaires : la variante Block Va, qui ajoute un kit de recherche pour permettre la poursuite de cibles maritimes en mouvement, et la variante Block Vb, qui introduit un nouveau package létal multi-effets. à la place de l’ogive unitaire existante, selon Janes. On ne sait toujours pas quelle variante le Japon achètera à ce stade.

Le Tomahawk servira de « pont » pour la JSDF jusqu’au déploiement de missiles de production nationale.

Le ministère de la Défense prévoit de déployer une version à portée étendue du missile sol-navire de type 12 développé au niveau national en tant que missile à distance. Ce missile sera exploité par l’armée, la marine et l’aviation dans différentes variantes. Le ministère vise à déployer le type lancé au sol en 2026, le type lancé par navire en 2028 et le type lancé par avion en 2030.

Le ministère de la Défense a également travaillé sur un soi-disant projectile planant à hypervitesse (HVGP). L’arme, qui devrait avoir une portée de plusieurs centaines de kilomètres à plusieurs milliers de kilomètres, est conçue pour être lancée à l’aide d’un moteur-fusée, le projectile, ou véhicule planant, s’en séparant à haute altitude puis planant à des vitesses hypersoniques pour sa cible.

Le HVGP, qui est destiné à être utilisé pour défendre les îles éloignées du sud-ouest du Japon, sera développé en deux variantes – le bloc I et le bloc II – ce dernier offrant une vitesse et une maniabilité accrues, selon l’agence d’acquisition, de technologie et de logistique du ministère. Le bloc I devrait être déployé à partir de 2026 et le bloc II au début des années 2030.

De plus, le MoD prévoit de déployer un missile de croisière hypersonique dans la première moitié des années 2030.

Le Japon est impatient de rattraper des pays comme la Russie, la Chine et la Corée du Nord, qui progressent tous rapidement avec leurs programmes d’armes hypersoniques.

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