Enthusiasm Marks Filing of Nominations for Elections in Pakistan

L’enthousiasme marque le dépôt des candidatures aux élections au Pakistan

Après des mois d’incertitude quant à la tenue et à la date des élections, la scène politique pakistanaise est en effervescence. Le pays votera le 8 février pour les élections à l’Assemblée nationale et à quatre législatures provinciales.

La semaine dernière, le processus a franchi une étape importante lorsque les partis politiques et les politiciens se sont précipités pour déposer leurs déclarations de candidature.

La Commission électorale du Pakistan (ECP) a commencé à examiner environ 28 000 candidats qui ont déposé leurs papiers pour se présenter aux prochaines élections. Il s’agit d’une augmentation de 33 pour cent par rapport aux 21 425 candidats qui se sont présentés aux élections de 2018.

Avec plus de 7 000 hommes et 500 femmes candidats à des sièges à l’Assemblée nationale, il est évident que l’équilibre entre les sexes reste fortement déséquilibré en faveur des hommes.

Un nombre impressionnant de 17 000 candidatures ont été déposées pour des sièges dans les assemblées provinciales du Pendjab, du Sind, du Baloutchistan et du Khyber Pakhtunkhwa. Près de 1 500 candidatures ont été reçues par l’ECP pour des sièges réservés aux femmes et aux non-musulmans au Parlement.

Environ 400 non-musulmans ont déposé leur candidature pour se présenter aux élections législatives provinciales. Sur les sièges réservés aux minorités dans les assemblées provinciales, 361 hommes et 32 ​​femmes ont déposé leur candidature. De même, pour l’Assemblée nationale, les effectifs s’élèvent respectivement à 140 hommes et 10 femmes.

Plusieurs anciens premiers ministres se présentent dans plusieurs circonscriptions aux élections à l’Assemblée nationale. L’ancien Premier ministre et fondateur du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), Imran Khan, a soumis des dossiers de candidature des circonscriptions de Mianwali, Lahore et Islamabad, tandis que Nawaz Sharif, chef de la Ligue musulmane du Pakistan-Nawaz et trois fois Premier ministre. , cherche à être réélu à Lahore et Mansehra. De même, l’ancien ministre des Affaires étrangères et chef du Parti du peuple pakistanais (PPP), Bilawal Bhutto Zardari, se présente dans les circonscriptions de Larkana et de Lahore. Le Premier ministre sortant Shehbaz Sharif est candidat à un siège au Parlement national depuis Lahore, la capitale du Pendjab.

Le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), qui s’était déjà plaint d’un traitement injuste de la part de l’ECP, s’est montré enthousiaste à l’idée de participer aux élections. Il a déposé le nombre maximum de candidats. Cette tournure inattendue des événements indique que les partis sont désireux de participer au processus démocratique.

Malgré les spéculations et les rumeurs sur d’éventuels retards, le gouvernement intérimaire et l’ECP ont réitéré leur engagement à organiser les élections à temps. L’ECP semble également faire des efforts pour garantir que le processus électoral ait un semblant de crédibilité. Des rapports récents suggèrent que l’ECP va être très sévère dans son examen des dossiers de candidature, en prenant des mesures pour maintenir la transparence et l’équité lors des prochaines élections.

Pour renforcer ses efforts, l’ECP a créé un centre spécial de coordination avec divers organismes gouvernementaux, notamment le Federal Board of Revenue (FBR), le National Accountability Bureau (NAB), la State Bank of Pakistan (SBP), la Federal Investigation Agency (FIA). ) et l’Autorité nationale de base de données et d’enregistrement (NADRA). Cette collaboration vise à déterminer l’éligibilité des candidats en examinant minutieusement leurs dossiers financiers, leurs antécédents criminels et d’autres informations pertinentes.

Il est prévu qu’en raison de ce processus de contrôle rigoureux, des centaines de candidats pourraient ne pas répondre aux critères fixés par l’ECP et par conséquent être disqualifiés de se présenter aux élections. Même si cela pourrait anéantir les aspirations de plusieurs candidats, l’ECP semble déterminé à permettre uniquement aux personnes éligibles de se présenter aux élections.

Pour maintenir la transparence, il est même allé jusqu’à ordonner la destitution de responsables clés tels que l’inspecteur général d’Islamabad et le commissaire adjoint d’Islamabad en raison de leurs liens présumés avec certains dirigeants politiques. En outre, l’ECP a également pris note des plaintes soulevées par des partis politiques tels que le PTI concernant l’absence présumée de « règles du jeu équitables » et a ordonné une enquête sur des irrégularités présumées.

Les prochaines élections au Pakistan revêtent une immense importance car elles ont le potentiel de façonner l’avenir du pays. Les principales institutions, y compris l’armée, reconnaissent l’importance d’avoir un gouvernement élu pour un engagement efficace avec le monde, en particulier en ce qui concerne les questions financières. La stabilité est cruciale pour le Pakistan à ce moment critique, et ces élections ont le potentiel d’ouvrir la voie pour y parvenir. Il est toutefois essentiel que le processus électoral se déroule sans heurts et sans aucune controverse. Cela implique de veiller à ce que toutes les parties impliquées se sentent incluses et non marginalisées.

En garantissant un processus électoral juste et inclusif, le Pakistan peut ouvrir la voie à un gouvernement transparent et responsable qui représente les aspirations de sa population. C’est grâce à de tels processus démocratiques que la nation peut progresser en matière de développement. Le Pakistan a connu quelques années difficiles en termes de maintien de la stabilité politique face à une économie instable. La dernière chose dont le Pakistan a besoin, c’est que les élections déclenchent une nouvelle vague de troubles.

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