Le Moyen-Orient, la Chine et les arguments contre l’isolationnisme américain
Le monde auquel les Américains sont confrontés aujourd’hui est plus compliqué – et plus dangereux – qu’il ne l’a été depuis des décennies. Pourtant, il existe un désir croissant, et à bien des égards compréhensible, de se replier sur lui-même – le sentiment que la politique étrangère américaine ne peut pas faire grand-chose pour résoudre les problèmes à l’étranger et qu’elle peut faire beaucoup pour les aggraver.
Condoleezza Rice, directrice de la Hoover Institution de l'Université de Stanford, s'oppose à cette impulsion dans un nouvel essai paru dans Affaires étrangères. Les grandes puissances, écrit-elle, ne se mêlent pas uniquement de leurs propres affaires.
Rice a été conseillère à la sécurité nationale et secrétaire d'État dans l'administration de George W. Bush. Une grande partie de ce à quoi elle était confrontée à l’époque – l’invasion d’un voisin par la Russie, les collisions militaires avec la Chine, le dernier affrontement majeur entre Israël et le Hezbollah – ont aujourd’hui des échos inquiétants, d’autant plus que le conflit au Moyen-Orient menace de dégénérer en une guerre plus large.
Sources :
« Les périls de l'isolationnisme » par Condoleezza Rice
« Repenser l'intérêt national » par Condoleezza Rice
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L'entretien avec les Affaires étrangères est produit par Kate Brannen, Julia Fleming-Dresser et Molly McAnany ; musique originale de Robin Hilton. Un merci spécial à Grace Finlayson, Nora Revenaugh, Caitlin Joseph, Asher Ross, Gabrielle Sierra et Markus Zakaria.
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