Cambodia’s Hun Sen is Fearful of What Will Happen after July’s General Election

Le gouvernement cambodgien intensifie la répression avant le vote national

L’élection nationale de ce dimanche fonctionnera comme un prélude à la passation de pouvoir attendue du Premier ministre Hun Sen à son fils aîné.

Le Premier ministre cambodgien Hun Sen intensifie la pression sur les forces d’opposition assiégées du pays alors que le pays se dirige vers des élections nationales dimanche, malgré l’absence quasi totale d’opposition à son parti au pouvoir, le Parti du peuple cambodgien (PPC).

Une grande partie des efforts du gouvernement au cours de la semaine dernière ont été dirigés contre les membres des partis d’opposition qui demandent aux électeurs de soumettre des bulletins de vote annulés ou invalides en guise de protestation politique.

Depuis le 14 juillet, les autorités cambodgiennes ont arrêté quatre membres du parti d’opposition Candlelight Party (CLP), qui s’est vu interdire de participer à l’élection pour de faux motifs administratifs, pour avoir prôné le boycott des élections. Lundi, il a également infligé une amende à 17 politiciens de l’opposition en exil pour avoir fait de même et leur a interdit d’exercer des fonctions électives pendant au moins 20 ans. Il s’agissait notamment de l’ancien président du parti, Sam Rainsy, et de six autres membres du Parti de sauvetage national du Cambodge (CNRP), interdit avant les élections de 2018.

Ces mesures sont intervenues après que le Comité électoral national (NEC) contrôlé par le CPP a annoncé qu’il intenterait une action en justice contre quiconque appellerait les électeurs à annuler leurs bulletins de vote. La base juridique de cette décision a été fournie par des amendements à la loi électorale qui ont été adoptés par l’Assemblée nationale le 23 juin, qui interdisaient de préconiser le boycott d’une élection ou de gâcher délibérément un scrutin. Les changements ont également interdit à quiconque boycotte l’élection de se présenter comme candidat aux futures élections, une décision conçue au moins en partie pour assurer la retraite prématurée des nombreux dirigeants du CNRP en exil.

Il est également apparu cette semaine que le gouvernement a ordonné aux FAI locaux de bloquer un certain nombre de sites Web de médias indépendants, qui ont rendu compte de l’intensification de la répression dans des circonstances difficiles. Selon le site d’information local Camboja, qui a obtenu l’ordre du 12 juillet du régulateur des télécommunications du Cambodge (et s’est ainsi vraisemblablement placé le suivant dans la ligne de mire), il s’agissait notamment du radiodiffuseur financé par les États-Unis, Radio Free Asia, The Cambodia Daily, dont en -les opérations dans le pays ont été fermées en 2017, et la nouvelle base de données publique Kamnotra, gérée par le Centre cambodgien des médias indépendants.

Parallèlement à ces efforts, le gouvernement a également mené une campagne granulaire de harcèlement contre les responsables du CLP au niveau provincial, comme le détaille ce rapport du groupe de défense des droits Human Rights Watch.

Dans l’ensemble de ses efforts – et le climat politique se refroidit progressivement depuis au moins un an – le CPP a désormais largement dépassé le niveau de répression nécessaire pour assurer une victoire de base le 23 juillet. déclaration de lundi, « la préparation des élections a été caractérisée par un environnement d’extrême répression et d’intimidation ».

Mais alors, cette élection est bien plus qu’un exercice démocratique. C’est à la fois l’aboutissement d’un processus politique – le renouvellement du pouvoir du CPP pour cinq années supplémentaires dans une atmosphère de faste et d’acclamation – et le début d’un autre : à savoir, la transition générationnelle planifiée de longue date au sein du CPP, qui verra Hun Sen cède le pouvoir à son fils Hun Manet. Telle est la délicatesse de ce processus, et telle est son importance pour la préservation à long terme de l’héritage politique et de la dispense de Hun Sen, que le dirigeant cambodgien ne considère aucune mesure comme trop excessive.

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